A l’instar de l’étude de la CFDT, une enquête initiée par un groupe de médecins du travail lyonnais a conclu par « plus d’un tiers (36%) des salariés travaillant dans des centres d’appels téléphoniques présentent un niveau modéré à élevé de détresse psychologique ». Le dernier rapport de la chambre syndicale soulignait pour sa part que « 43,6 % des sondés trouvent que leur travail est fatiguant physiquement, 95,1 % nerveusement et 92,5 % stressant. 86,1% se sentent « vidés lessivés » après le travail »
L’étude menée de 2005 à 2006 auprès de 2130 employés de centres d’appels de l’agglomération lyonnaise avait pour ambition d’évaluer « les conditions de travail de cette profession en pleine expansion et en apprécier les conséquences sur la santé des salariés ». On savait le métier stressant et éprouvant, toutefois la fréquence des arrêts de travail au sein des centres d’appels, selon cette étude, laisse perplexe. « Dans les douze derniers mois, 60% des employés ont pris au moins un arrêt de travail ». C’est si grave docteur ?


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